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La prévention


Il vaut mieux prévenir que guérir. Cet adage bien connu va devoir s’appliquer dans le monde des déchets si l’on souhaite résoudre l’augmentation des quantités et de la toxicité des déchets à traiter.

La prévention, de quoi parle-t-on ?

La prévention est  l'ensemble des actions situées avant la prise en charge des déchets par la collectivité permettant ainsi de réduire les quantités de déchets et/ou les interventions qui contribuent à réduire leur nocivité.

Pourquoi la prévention ?

Le saviez-vous, les déchets ne sont que la partie visible du gaspillage qui est fait des ressources naturelles de la planète. En effet, les 500kg de déchets produits par chaque français en une année représente la perte de 50.000kg de ressources dans la nature qui ont été nécessaire à la fabrication de l’objet ou de l’emballage.

La prévention permet aujourd’hui de :

      • Consommer moins de ressources,
      • Eviter le gaspillage de matières, d’eau et d’énergie nécessaire à la fabrication d’objets qui deviendront des déchets,
      • Maîtriser les coûts d’élimination des déchets : moins de déchets à collecter et à traiter, c’est moins d'argent dépensé,
      • Eviter la saturation et/ou la construction de nouvelles usines d’incinération ou de centres d’enfouissement.

La politique française en matière de prévention

Une nouvelle politique déchets est en train de se mettre en place. Il s’agit notamment de renforcer les actions en matière de prévention.

A défaut d’une nouvelle loi (depuis celle de 1992), le gouvernement a fixé un seuil maximum des ordures ménagères  dévolues à l’enfouissement et à l’incinération :

  • 250 kg/an/hbt à l’horizon 2010,
  • 200 kg/an/hbt à l’horizon 2015,

La prévention, ou la réduction de la quantité de déchets, est la première priorité pour atteindre l’objectif fixé.

Les actions de la communauté de communes en matière de prévention 

  • Diffusion du STOP PUB

http://www.cap-sizun.fr/bibliotheque/stop_pub2.jpgA quoi sert le STOP PUB ?

Avec 40 kg par foyer soit en moyenne 17 kg par habitant, les imprimés sans adresse distribués dans les boîtes aux lettres représentent 5% du poids de la poubelle des ménages.

Le coût de la collecte et du traitement de ces courriers non adressés est à la charge des collectivités locales et donc du contribuable. Même avec une collecte sélective, le coût technique moyen est de l'ordre de 80 € par tonne, déduction faite du prix de reprise du papier.

Pour notre communauté de communes de 16 464 habitants, cela représente une dépense de 22 400 € par an.

Le Stop Pub est donc un geste simple écologique et économique.

La politique nationale vise à atteindre l’objectif de diffuser le STOP PUB auprès de 15% des ménages Français. Ce taux devrait inciter les annonceurs à réduire les volumes imprimés et permettre un réel gain environnemental.

L'autocollant sera-t-il respecté ?

L'autocollant n'est pas un dispositif obligatoire, il repose sur la responsabilité de chacun. L'autocollant StopPub en lui-même n'oblige pas contractuellement le diffuseur à le respecter. Néanmoins, les principaux diffuseurs (notamment Médiapost, filiale de la Poste, et Adrexo représentés par le Syndicat de la Distribution Directe) se sont engagés à respecter les autocollants en ne distribuant plus d'imprimés publicitaires, ni de journaux gratuits non adressés dans les boîtes aux lettres disposant d'un Stop Pub, grâce à une information adaptée auprès des personnes qui distribuent.

En complément des actions d'information, les collectivités déjà engagées ont mis en place deux types d'actions pour renforcer le respect de l'autocollant :

    • avant le lancement de l'opération, une information préalable, en général par courrier, auprès des diffuseurs et des principaux annonceurs implantés sur le territoire (essentiellement grandes surfaces et journaux gratuits d'annoncer).

    • un suivi des réclamations permettant aux habitants de signaler les cas de non respect (numéro vert, adresse mail, adresse postale…). La transmission par la collectivité locale de ces dysfonctionnements vers les diffuseurs et les annonceurs concernés permet généralement de les résoudre rapidement.

L'autocollant concerne-t-il tous les imprimés ?

Les autocollants ne visent que les imprimés sans adresse. Les imprimés publicitaires adressés continueront à être normalement distribués.

Comment éviter la publicité adressée ?

    • Il existe une liste appelée «Liste Robinson» qui a pour objet de permettre à toute personne qui en fait la demande, de recevoir moins de documents publicitaires adressés dans sa boîte aux lettres. Les demandes d'inscription sont gratuites et doivent être faites par écrit à l'UFMD (Liste Robinson - 60 rue La Boétie - 75008 Paris),

    • A réception d’une publicité adressée non désirée, vous pouvez la retourner gratuitement (aux frais de l’envoyeur), en barrant votre adresse et en notant «REFUSÉ» sur le pli.

  • La prévention au niveau des déchets organiques

Le compostage permet de diminuer considérablement les quantités de déchets à traiter. En complément du compostage individuel, la communauté de communes souhaite mettre en place deux nouvelles actions : promouvoir le broyage des déchets verts à domicile et développer le compostage semi-collectif ou compostage de quartier.

    • Favoriser le broyage à domicile des végétaux

Suite aux observations faites lors de la promotion du compostage individuel, il apparaît indispensable du favoriser la pratique du broyage de végétaux. En effet, celà permet de composter les tailles et autres déchets ligneux qui aujourd’hui sont encore trop souvent brûlés. De plus, cet apport qui améliore l’équilibre carbone/azote et déchets fins/déchets grossiers augmente l’efficacité du compostage.

La pratique du co-compostage biodéchets de la cuisine et déchets verts permet :

      • une réduction significative des quantités de déchets remis à la collectivité,
      • une diminution des coûts de traitement,
      • une gestion écologique de la matière organique,
      • de contribuer à la protection de notre environnement (moins de déplacement à la déchetterie, moins de brûlage et de dépôts de déchets verts, moins d’utilisation d’engrais minéraux…)
    • Le compostage de quartier ou compostage semi-collectif

Il s’agit de développer le compostage des biodéchets dans la restauration collective et dans l’habitat multi logements en optimisant le compostage par le biais de la mise en place d’une aire de compostage adaptée.

 

exemple de compostage de quartier dans un quartier pavillonnaire à Pluvignier

Dans un premier temps une opération test sera menée sur les quatre maisons de retraite publiques du Cap-Sizun. Un suivi quantitatif et qualitatif sera effectué.

    • Réduire ces déchets de taille

La communauté de communes a participé à l’élaboration d’une plaquette sur les techniques d’entretien d’une haie de jardin, et les espèces adaptées à vos besoins, dans le but de limiter votre propre production de déchets verts.

Vous aménagez votre jardin à l’occasion de la construction de votre maison, vous souhaitez remplacer votre haie… Bien sûr, certaines espèces végétales vous permettront d’obtenir en peu de temps la taille souhaitée pour vos massifs, une haie permettant de vous isoler de votre voisin.

Mais le tribut à payer peut s’avérer lourd : pendant les 20 années suivantes, ces plants demanderont un entretien important et des voyages réguliers à la déchetterie pour évacuer de gros volumes de déchets verts. A moins d’accepter de se faire envahir par une haie à pousse trop vigoureuse, escabeau, taille-haie voire tronçonneuse deviendront vos outils de jardinage. Ces déchets devront également être traités par votre collectivité. Ils participent donc au coût de votre taxe ou de votre redevance ordures ménagères.

Le but de cette plaquette est de vous montrer qu’il existe des alternatives : choix d’espèces adaptées à vos envies et à votre jardin, haies variées, pratiques de taille…

A vous de choisir les espèces qui vous conviennent le mieux, en consultant votre paysagiste, votre pépiniériste ou horticulteur, qui saura vous conseiller pour que l’entretien de votre jardin reste un plaisir plutôt qu’une corvée… tout en réduisant la production de déchets verts.

Découvrez en image l'opération de location d'un broyeur pour gérer les déchets verts à domicile : cliquez ici .

  • La prévention au niveau des papiers du bureau

Une quantité importante de papier est utilisée dans les bureaux : la moyenne nationale est de 15000 feuilles A4 par agent en une année.

La communauté de communes se doit de montrer l’exemple. Les agents administratifs appliquent certaines règles pour économiser le papier : afficher les règles.

  • Etude des gisements

C’est pour répondre aux questions de combien pèse réellement la poubelle d’un capiste et qu’elle en est sa véritable constitution, que la communauté de communes a mis en place une étude quantitative et qualitative des gisements des déchets auprès de foyers volontaires.

Ainsi, 17 foyers ont été retenus à la suite d’un questionnaire sur la pratique du compostage individuel. Ils ont été sélectionnés pour être le plus représentatif que possible des foyers capistes.

Depuis le mois de mars 2007, il a été demandé aux volontaires de peser l'intégralité de leurs poubelles, par le biais d'un peson électronique fourni par la communauté des communes.

Lors du lancement de l’opération, les foyers ont reçu la visite de l’ambassadeur de tri Yves LE MOIGNE qui a donné les bons conseils en matière de compostage et de tri des emballages. Il leur a été remis un cahier de suivi pour noter les pesées du sac jaune, des bouteilles en verre, des biodéchets (FFEOM : Fraction FErmentescible des Ordures Ménagères) et du sac noir.

 

La finalité de cette étude est de réfléchir aux développements futurs en matière de collecte sélective.

Pour télécharger les résultats de l'étude, cliquez ici.

Le bar à eau

http://www.cap-sizun.fr/bibliotheque/bar%20a%20eau.jpg

Seriez-vous reconnaître, à l’aveugle, l’eau du robinet par rapport à de l’eau en bouteille ?

Dans le cadre de ses missions de défense des consommateurs, la CLCV développe une campagne d'information sur la qualité de l'eau du robinet intitulée "On veut pouvoir boire l'eau du robinet".

Aussi, l'association propose d'organiser des bars à eau pour :
- d'une part, sensibiliser les consommateurs à l'intérêt de boire l'eau du robinet là où elle est bonne,
- d'autre part, de revendiquer des mesures draconiennes là où sa qualité laisse à désirer

Pour les collectivités, boire l'eau du robinet c'est aussi faire de la prévention au niveau des emballages ménagers, notamment des bouteilles plastiques. Moins de bouteilles plastiques, c'est moins de déchets à traiter et moins de gaspillage des ressources.

Beaucoup de consommateurs rechignent à boire l'eau du robinet malgré le fait qu'elle soit livrée à domicile, 100 à 200 fois moins cher que l'eau en bouteille et de bonne qualité.

Selon eux, cette eau aurait un mauvais goût, notamment du chlore. Mais il suffit bien souvent de laisser reposer l'eau dans une carafe pour que celle-ci s'oxygène et qu'elle retrouve sa saveur naturelle.

En savoir plus :

Caddie Eco contre Caddie GASPI

 

http://www.cap-sizun.fr/bibliotheque/caddie.jpg

Eco consommer, ou consommer « mieux » permet de réduire de 25% à 40% le montant du ticket de caisse.

L'application de gestes simples tels que le choix des produits en vrac, la limitation des produits jetables, la préférence des produits concentrés et moins emballés, permettrait de réduire notre production de déchets de près de 70 kg/hab/an.

Pour en savoir plus :

Lors de nos achats, notamment en supermarché, le volume d'emballages déposé dans le caddie engendre autant de déchets dans nos poubelles qui seront à traiter ultérieurement.

Pour en savoir plus :

Aujourd'hui, acheter « écologique » c'est également acheter « économique ». En achetant des produits moins emballés, on allège bien souvent le montant du ticket de caisse.

 Broyage de végétaux

 

http://www.cap-sizun.fr/bibliotheque/broyeur.jpg

Un broyeur thermique est disponible à la location chez LMB location à Plouhinec

La communauté de communes offre 25 euros de bon de réduction pour la location de ce matériel.

En savoir plus

  • N° vert gratuit de la communauté de communes

 


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